matisse

L'intérieur aux aubergines ou un certain matisse revisité.
Pièce maîtresse de la collection du musée d'art de Grenoble et bien avant, œuvre essentielle et révolutionnaire de notre histoire de l'art, l'intérieur aux aubergines se présente comme incontournable dans les référents collectifs.
De cette peinture jaillit une bi-dimensionnalité propice à simplifier notre rapport à la réalité et de ce fait à nous amener à toucher l'essence même de la scène saisie par le peintre.
Il s'agit aujourd'hui de ranimer cette scène, de lui donner un second souffle, de la dépoussiérer.
Notre orientation est de rendre son corps réel à l'œuvre dans une reconstitution en trois dimensions, qui permette aux spectateurs de pénétrer au cœur du tableau.
Mais l'exposition ne se limite pas à cette seule adaptation ludique de L'intérieur aux aubergines . Nous avons voulu recréer l'univers de Matisse, voir ,nous approprier son intimité, le mettant en scène dans divers situations, toujours en rapport avec l'aubergine.
Cela a donc donné naissance à une série de photos, et
à une exposition de divers objets ayant « appartenu » à Matisse, chapeauté par la mise en volume de l'intérieur aux aubergines, ultime hommage à l'artiste peintre.


voyage dans l'aubergine

Le Voyage de Matisse

LE DADA DE MATISSE
Tous les dimanches, ‘’en bon père de famille’’, Henri se rend sur la parcelle
qui lui a été attribué dans les jardins de la côte Cannoise. Ami fidèle de la nature,
C’est avec engouement que Henri ratisse……

LA REVELATION MIRACULEUSE
Éreinté après une dure journée de labeur, Matisse s’adossa au pied d’un auberginier. A l’instar de son trisaïeul Isaac Newton, la chute d’un fruit lui apporta
La révélation : ‘’l’aubergine sera ou ne sera pas’’.

MATISSE A CASTO
Comme pour tout bon plasticien qui se respecte, le choix des médiums est primordial avant la réalisation de l’œuvre. Ainsi une nouvelle fois le vieil adage se vérifie : ‘’chez casto il y a tout ce qu’il faut.’’

DE RETOUR A L’ATELIER
Pourvu de son matériel, Henri rentre dans son atelier légèrement encombré.
C’est une joie certaine qui brille dans ses yeux lorsqu’il y retrouve son fidèle compagnon et gardien des lieux ‘’Idéfix Lachnouff’’. Dés lors il n’a plus qu’à partir en quête de son modèle.

LE CHOIX DU MODELE
A l’agence de casting, Matisse consulte les fichiers. Le choix s’avère difficile….
Il crut les carottes cuites mais ne voulait pas lâcher la grappe. Après une longue consultation, sa muse lui apparut dans un bel ensemble de soie pourpre signée J.P.G.

LA CREATION DEMYSTIFIE
D’innombrables recherches et investigations menées par une collégiale d’historiens de l’art et d’intellectuels, nous ont permis de rétablir la vérité sur l’œuvre de Matisse. Nous en avons la preuve, comme Warhol, Buffet, Toffoli, David et autres Michel Ange, Matisse ne savait pas peindre et confiait cette tache au ‘’Nègre’’ de service.