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ANNONCE DU DAUPHINE LIBERE DU 8 JUILLET 2002 RUBRIQUE: VIE QUOTIDIENNE.
Le collectif Eso’s expose Le collectif Eso’s ( constitué de cinq artistes) présente une exposition sur le thème corps, peau, réel au café le Twenty , 20 rue Chenoise. Du 12 juillet au 14 septembre, une vingtaine d’oeuvres ( peintures, photos, sculptures) sont à découvrir. Ailleurs, au café comptoir 17 avenue de Vizille le collectif propose une autre exposition tout l’été. Cette dernière rassemble tout azimuts les oeuvres des artistes. |
LE CORPS PEAU REEL D’ESO’S JUIN 2002 DAUPHINE LIBERE.
Le corps sous toutes ses formes plastiques est exposé à travers les oeuvres du
collectif Eso’s au café le Twenty. Quelques nus en bronze et en résine pendent au plafond. Une souple acrobate dorée tourne au bout de son fil. Aux murs du café, des photos, des peintures, des moulages en latex. L’abstrait côtoie le figuratif, et le plat fait face aux volumes et aux reliefs. Le collectif Eso’s a investi les lieux jusqu’en septembre. Ils sont cinq. Amis depuis le lycée Mounier, ou rencontres heureuses, ils ont constitué leur groupe voilà deux ans. Leurs talents se mêlent et se complètent au fil des supports et des techniques. Olivier peint et dessine au feutre. |
Il encadre les créations du collectif. Xavier se consacre à l’image.
Réalisateur de courts-métrages , il travaille aussi la photo. Fred s’investit
dans les volumes.
Il sculpte et moule, surtout des nus féminins. La peinture, les
productions plastiques sont le domaine de Boy. Auteur de poésies, il écrit pour
des pièces de théâtres et pour leurs courts-métrages. Plume est photographe.
Dernier à avoir intégré le groupe,” il est arrivé comme ça, il s’est imposé par
sa motivation”, se rappelle Boy.
Chacun travaille chez lui, tous espèrent trouver un lieu commun bientôt. Une
opportunité de “partager nos techniques, de faire évoluer notre collaboration,
et de profiter de la dynamique de notre groupe.”
L’été n’altère pas leur dynamique. Deux expos sont en cours, et les cinq d’Eso’s
ont cinq projets pour la rentrée.
A ENTR ‘ ARTS ESO’S ET SES
REALITES MIXTES 20 JUILLET 2003.
L’ union faisant la force mais aussi la diversité, les artistes du groupe ESO’S
ont choisi de conjuguer
leur talents. Les disciplines cohabitent et souvent se mêlent, chaque artiste
s’enrichissant au contact des autres. Chez ESO’S on prône l’élan commun et la
manifestation collective, pour le plaisir du public sollicité par des
expressions très diverses. Gzav, le vidéaste photographe, Fred Nemoz, le
sculpteur autodidacte, Plume , le photographe baroudeur adepte du noir et blanc,
Olivier Charroin, le plasticien qui pratique aussi le photo montage et Boy ,le
plasticien “textuel”, nous offrent à Entr’Arts un bel aperçu de leur
savoir-faire .
En résidence en 2003 au café “ le 17 ” ils ont travaillé par thèmes. On retrouve
donc ici des variations autour du bestiaire, du voyage, de la danse... Autant
d’approches originales et ludiques. Car ESO’S ne parle pas d’expositions mais
plutôt d’échanges, d’occupation de l’espace en insistant sur le caractère festif
de leurs interventions. Le collectif qui recherche un lieu de vie pour
poursuivre son travail et organiser des événements se veut créatif mais aussi
didactique. Toute une philosophie !
Leur arbre à photos et la mise en volume de” l’intérieur aux aubergines” de
Matisse le prouvent...
ESO’S investit l’espace d’Entr’Arts, 4 rue Max Dormoy, jusqu’au 28 juillet et
ensuite en septembre.
OPERATION
ARTS MELES POUR CINQ ARTISTES TRES VIVANTS . MAI 2003 DAUPHINE LIBERE.
Des cafés restaurants pour lieux d’expos. Le goût de la critique et de
l’entraide. L’envie de joindre le bataillon que l’art n’intéresse pas à priori.
A posteriori , ils n’ont pas tort...
Ils sont un festival d’arts mêlés à eux seuls. Gzav pour Xavier Rivet, catégorie
photos et films. Plume pour Olivier Humeau, à la photo. Boy pour Cédric Boyaud,
à la peinture. Fred Nemoz à la sculpture et Olivier Charroin, aux arts
plastiques, dont la peinture bien entendu.
Ancien élève de Mounier ( tout le monde sauf Plume ) et associé ( Plume
Précisément). Jeunes gens dans la trentaine devenus groupe d’artistes. Unis,
amis, cultivant une aimable conception de la vie:
“ un artiste a en général a la côte quand il est mort. Avant de mourir, nous
nous sommes dit qu’il était intéressant de ne pas perdre notre temps.”Ils
ajoutent une implacable définition de la création artistique : “Il existe
peut-être des choses plus ludiques à faire que de poser une paire de godasses
sur un socle. Il s’agit de ne pas se foutre du monde.” Complément d’ information:
“ que veut dire ne pas se foutre du monde? C’est le labeur. Il faut que ce soit
plein, 24 heures sur 24.”
Nanti de ce viatique, le quintet a trouvé Gisèle dans le rôle d’ administratrice
et fondé une association. Eso’s pour “ Eso es “ , impératif hispanisant qu’une
traduction littérale situerait autour de “ cela est “.
Une démarche collective
La première version de la compagnie était stéphanoise. Deux des protagonistes
avaient rallié les rives du Furon, affluent de la Loire pour faire les
Beaux-Arts. Ils avaient aussi fait cette association de gens à leur image. Mais
elle comptait un peu trop de compagnons. Beaucoup trop, en tous les cas pour que
la seconde version, entre Drac et Isère cette fois , se fixe un périmètre aussi
large. Cinq ils sont. “ Comme un groupe de musique, au fond .“ Un groupe qui
sourit doucement, ses membres échangeant des regards interrogatifs puis la voix,
modulant sur cinq tons, dit que non, l’envie n’est pas d’en rajouter dans la
polyphonie.
Ce qui n’empêche pas, principe primaire, l’ouverture et les contacts. Avec les
autres artistes grenoblois, d’abord. En direction des publics surtout. Prenons
acte du fait que les rares galeries grenobloises, avant même de préjuger de la
qualité des cinq, ne seraient pas fan des démarches collectives.
Ce qui, sur le terrain artistique, peut sembler légitime . Précision des
protagonistes: “ Nous nous connaissons de longue date. Nous nous apprécions”.
D’où il ressort que la configuration est idéale pour se critiquer et s’imposer
mutuellement des contraintes.
Exemple: les thèmes imposés, non sans avoir été discuté, pour les expos. Le
bestiaire est aujourd’hui d’ actualité . D’autre temps virent la danse ou le
carnet de voyage. “ Selon la discipline, le thème a plus ou moins de mal a être
décliné. Mais il est toujours bien d’ aller un peu au-delà”. Chacun est libre de
le faire comme il l’entend et tous sont régulièrement appelés à participer à un
projet collectif. Les poèmes de l’un, sur les films de l’autre, avec la musique
de tous...
Nécessité faisant loi, chacun va ainsi au delà de son chemin initial tandis que
le groupe file au-delà des galeries. “Dans les lieux ouverts, chaleureux, où
viennent des gens qui ne sont pas à priori attirés par l’art”.
Comment réussir le prodige? “ A celui que notre démarche intéresse, nous
proposons un échange:
nous exposons, nous organisons un vernissage. Des gens qui ne viendraient pas
dans ce lieu viennent”. Ceux qui venaient avant voient.
Que gagnent les artistes à cette exposition publique ? “ De l’ intérêt”,
répondent-ils joliment. “ De la franche plaisanterie à la vraie discussion”,
enchaînent-ils. Une fois, deux fois, trois... Sète, Chambéry, Grenoble, le
carnet d’adresse s’étoffe doucement. D’un artiste à l’autre, le 17, café
restaurant de la rue de Vizille, s’est inscrit en bonne place sur la liste de
ces lieux d’ expos.
“Nous sommes en résidence ici pour un an”, a glissé le groupe. En résidence? Les
oeuvres le sont.
Parce que les murs seraient si monotone sans eux, a simplement pensé le patron.
Il y a de l’espace ici.
Des ouvriers et des “ gars du barreau”, des commerçants non sédentaires du
marché et des PDG...
Bref, un endroit pas vu à la télé mais à ne pas manquer tout de même.
ANNONCE DU PARU VENDU RUBRIQUE :
BON A SAVOIR
EXPO
Le collectif Eso’s présente une exposition sur le thème corps, peau, réel au
café le Twenty 20 rue Chenoise à Grenoble, du 12 juillet au 14 septembre.
ARBRE A PHOTOS ET AUBERGINES 3D
MAI 2003 DAUPHINE LIBERE
Ils sont cinq jeunes artistes avançant sans doute pas au même pas mais dans le
même mouvement sous l’intitulé d’ ESO’S. Boy et Olivier les plasticiens, Xavier
le vidéaste, Plume le photographe, Fred le sculpteur...”J’ai trouvé leur projet
amusant et leur solidarité intéressante. Comme j’ai quelques années de plus
qu’eux...”.
Comme il a quelques années de plus une envie d’ouvrir son atelier du 43 de la
rue Mallifaud,
le peintre Pierre Guibert a prêté son espace.
Résultat: un arbre à photos sentant la mousse et la feuille sèche ici et là, une
reproduction, en 3D, des Aubergines, le célèbre tableau de Matisse exposé au
musée de Grenoble.
La première pièce se veut version ludique et aérée joyeusement la pratique
habituelle de l’accrochage.
La seconde affiche sa volonté de “ranimer cette scène, lui donner un second
souffle, la dépoussiérer”. Mission accomplie!
Le tout donne envie de rester un moment et de respirer légèrement.
Entrée libre bien entendu.